Quelques jours de retour sur la France.
Au programme, famille, meetings, et le MIFA pour Klute.
Qu'est ce qui manque en Asie? Hmm... pas grand chose.
Juste une bonne baguette de temps en temps et quelques fromages bien coulant.
C'est donc l'occasion de me rattraper.
04 juin 2008
31 mai 2008
KLUTE Productions
Disons-le en quelques mots...
KLUTE is a privately owned production company.
Our expertise lies in developing, financing and producing animation and live-action cross-platform scripted contents.
KLUTE is particularly involved in Entertainment quality content for teen to young adult audience and international productions.
KLUTE is based in Paris - France, Singapore and Manila - Philippines.
Et maintenant, au travail.
15 fév 2008
Rideau sur rouge
Veni, Vidi, Vici.
Quelques années après avoir créé le groupe de communication, qui porte le nom de rouge aujourd'hui, j'ai décidé de clore ce chapitre professionel et de m'engager sur une nouvelle rouge!
En 8 ans, rouge sera devenue une des agences Parisiennes les plus réputées en matière de créativité, un laboratoire de nouvelles approches publicitaires, et un des précurseurs des fameuses stratégies 360°.
45 personnes et plus de 6 millions € de chiffre d'affaire plus tard, il était temps pour moi de passer à autre chose. Je laisse donc mon bébé à mes associés, et le rideau tombe sur l'aventure rouge pour moi.
Le futur pour moi se nomme "Klute".
Une structure internationale, sur l'Europe et l'Asie destinée à créer et produire des séries d'animations ou "Live action", à vocation internationale, format court et format long ainsi que des long-métrages.
Plusieurs projets sont déjà en route depuis plusieurs mois; les choses devraient commencer à être très concrête courant 2008 !
Quoiqu'il en soit... une passion pour la création, l'expérience d' "Attitude Studio" et de "Renaissance", une équipe brillante, une associée motivé et motivante : à priori, tout pour que "Klute" se glisse sur la voie de la réussite!
A propos, pourquoi "Klute"?
Devinez.
09 jan 2008
29 déc 2007
Petites bulles sont devenues grandes
Pour le marché de la BD, 2007 a été une excellente année; voire une année exceptionnelle.
Et certains de s'écrier que la BD est devenue un genre littéraire à part entière. N'ont ils pas quelque part le sentiment d'enfoncer des portes grandes ouvertes?
Plus de 4 000 nouveautés par an et un chiffre d'affaires du secteur en hause d'1,5% en 2007 : la BD est devenue un marché florissant. Un marché avec ses locomotives : "XIII", "Largo Winch", "Le Chat" de Geluck,"Lanfeust"... le marché reste très structuré autour d'un socle de titres très solide.
Force est de constater, que le roman graphic français aurait plutot tendance à s'exprimer à l'étranger : "Le chat du rabbin de Sfar, "Persepolis" de Marjane Satrapi ou "L'Ascension du haut mal" de David B. ont bien fonctionné en France, mais surtout à l'international.
Dans un autre registre, le succès du film "Persépolis" annonce la sortie d'autres films de ce genre notamment "Le Chat du Rabbin" et evidement la sortie prochaine des Tintin signés Peter Jackson et Steven Spielberg.
Une chose reste sur, la BD franco-belge conserve une richesse et une variété impressionante. Elle se trouve à la croisée des chemins entre le jeu vidéo, le cinéma, la télévision, les produits dérivés et même d'Internet; tout en étant au cœur de ces nouveaux médiums culturels, la BD s'inspire mais conserve sa propre identité; une sorte d'échange créatif autour de tous ces univers.
Sans parler des rencontres entre les différentes bandes dessinées mondiales qui se multiplient : les mangas s'inspirent de la BD franco-belge, et vice-versa. De leur côté, les “comics” américains n'hésitent plus à regarder ce qui se fait actuellement en France.
Mais à mon sens, le point crucial et j'en reparleai prochainement, reste avant tout, l'explosion de certains clivages générationnels; d'un point de vue sociologique, le lectorat de la BD s'est émancipé. Au delà des fans et autres afficionados, les 15/35 dans leur grande majorité ne ressentent plus aucune gêne à se plonger dans la lecture de "petites bulles".
Cette génération a été élevé dans la BD, et aujourd'hui poursuit son plaisir, avec un pouvoir d'achat plus conséquent. Ce d'autant plus que ce public est plus adulte donc très réceptif, attentif et surtout fidèle.
Néanmoins, ce concert de bonnes nouvelles ne doit pas faire oublier certains risques, comme celui d'un marché qui exploserait, saturé de sorties en tous genres, dont la qualité générale a plutôt tendance à se dégrader : voulant profiter de l'aubaine, certains éditeurs, innondent le marché de sortie, en espérant que l'un de ses "produits" rencontrera le public. Le public, de son côté, se retrouve totalement perdu dans un tsunami de nouveautés...
Mais en cette période de fin d'année, donc de célébration, finisson plutôt sur une note optimiste, et imaginons par exemple, l'attente (insoutenable?) de ce public de bédéphiles en matière d'animation plus orienté "ado/adulte" que le traditionnel Disney ou Pixar de fin d'année.
Certainement une idée à creuser... à creuser vite et fort.
19 déc 2007
16 déc 2007
13 nov 2007
Un Post "à clé"
D'ici quelques semaines, je clarifierai.
D'ici là, le mystére planera....
22 oct 2007
En tout tube digestif, sommeille un téléspectateur
Grande période de remue ménage dans le marché de la TV pour têtes blondes ! Après Canal+ Family, célébrons l'arrivée de Baby First, premier network à destination des têtes ni blondes, ni brunes puisque toutes fraîches, sans cheveux, réduites à l'état de tubes digestifs ambulant.
Vous l'avez compris, dans la lignée, des Baby TV, Tiji, Piwi ou encore Playhouse Disney, Baby First, rentre dans le secteur âprement disputé de la télé de la (toute) petite enfance, les 6 mois à 3 ans.
Mais qu'est ce donc qu'une chaine pour bambins? Vérification faite par votre serviteur, il s'agit en grande partie de bouboules rouge vif qui sautent dans tous les coins et d'étoiles roses qui chantent. En clair, des sucreries hurlantes où les dessins animés de cinq minutes s'enchaînent aux sketchs de peluches babillantes, sur fond de chansons aux paroles soignées targetées à souhait "Douda didou dada didou dam di!"
Quelquesoit la chaine, les codes sont systématiquement les mêmes : des lents mouvements, de la couleur vive, des sons stridents. Le tout porté en général par des vaches et des écureuils. (oui, le nounous de notre enfance semble avoit perdu la côte...).
De plus en plus, la télé joue le rôle de baby sitter, suivant ainsi le modèle américain, où rappelons-le, la maternelle n'existe pas! Aux Etats-Unis, les bambins passent deux à trois heures par jour devant la télé. On est en droit de se demander si cela ne dépasse le tolérable; sans être pédopsychiatre, n'y a-t-il pas là, trop de stimulation pour un marmot de 9 mois ? Peut être fabriquons nous des générations entières de serial killers....damned!
20 sep 2007
Un Oscarpolis pour bientôt ?
"Persépolis" peut-il gagner l’oscar du meilleur film étranger cette années? Depuis l'annonce de sa sélection, c'est la question qui résonne dans la tête de tous les observateurs français du petit monde du cinéma.
Depuis "Indochine", récompensé en 1992, et seul lauréat français depuis 1979, la France fait régulièrement chou blanc. Il est révolu, le temps où la France remportait trois années de suite la statuette à Hollywood : en 1977, Annaud avec "La victoire en chantant", Misrahi avec "La vie devant soi" en 1978, et Blier avec "Préparez vos mouchoirs" en 1979. 
Alors le film d’animation pourrait-il nous ramener à ces années de gloire ? Le pamphlet de Marjane Satrapi, vu par 1,1 M de spectateurs français semble avoir quelques arguments à faire valoir.
Evidemment, en premier lieu, sa thématique politique, qui prend position contre un Iran fanatisé. A l’heure où notre ministre des Affaires étrangères parle de préparer la guerre contre l’Iran, les Etats-Unis vont finir par croire que la France est obsédée par ce pays. L’approche, par le cinéma d’animation, genre très fédérateur, est aussi un bon point pour cette compétition, qui sacre des films relativement grand public.
"Persépolis" va également bénéficier à partir du 14 octobre d’une sortie américaine qui risque de ne pas passer inaperçue : à côté de Catherine Deneuve, qui doublera aussi en anglais, ce sont Gene Rowlands, Sean Penn et Iggy Pop qui vont assurer les voix !
Le film est distribué par Sony Pictures et coproduit par Kathleen Kennedy et Frank Marshall (les producteurs de la trilogie Bourne) donc on peut parier sur un travail de lobbying efficace.
Consolation pour Les producteurs de "La Môme", qui espérait également, représenter la France dans cette catégorie; on parle avec insistance de Marion Cotillard dans la short-list pour l’oscar de la meilleure actrice.
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