L'homme avait sa légende : l'apprenti fourreur du Sentier devenu le parrain du cinéma français. Du "Vieil homme et l'enfant" à "Tchao Pantin" en passant par "Astérix", il se sera construit un personnage d'artiste au flair infaillible, à l'air bougon, passionné par les femmes et l'art contemporain.
Berri c'était aussi un bloc de dépit, de noirceur, de douleur que les oscars, césars, le diabète, les People, le Prozac, le fric n'auront jamais vraiment soulagé.
Berri est mort; impossible de ne pas être triste de la perte d'un homme qui disait "il faut faire des films qui marchent pour acheter de la bonne peinture".
quand on y réflechit bien, ou même très peu hé hé, il n'y a pas de chef d'œuvre qui ait marqué la filmographie de Claude Berri. Quelques bons films, Tess de Polanski, 3 places pour le 26 de Jacques Demy, ou encore les films de Chereau... par exemple, mais vraiment aucun chef d'œuvre. Il n'a pas eu de chance, au lieu de rencontrer un Orson Welles, il a rencontré un Danny Boon!! lol
Rédigé par : Sylvain (from Paris) | 21 jan 2009 à 22:49
Pas d'accord. "Le vieil Homme et l'enfant" mérite le label "Chef d'oeuvre", et "Tchao Pantin", n'en est pas loin.
Enfin, le point n'est pas de savoir s'il Berri a signé ou non des chefs d'œuvres, mais de souligner l'apport qu'il a eu dans le cinéma français : plus de 50% des acteurs, réalisateurs, scénaristes français des années 80/90/2000, lui doivent quelque chose.
Ca me parait plus que suffisant pour lui rendre un hommage digne de ce nom.
Rédigé par : Monsieur F. | 24 jan 2009 à 04:29
Les grands esprits se.
Rédigé par : Ugg Style Boots Online | 27 jan 2011 à 14:29