On connaissait le crack, un dérivée de la cocaïne qui provoque de violents dégâts dans les cerveaux de ceux qui en consomment.
Et bien nous avons maintenant, le krach.
En l'espace de quelques jours, bêtises et stupidités ont été assénées sur cette crise financière que l'on peut se demander si ce krach-là n'est pas devenu le nouvel opium des intellectuels en mal de poncifs sur l'économie libérale.
On lit que c'est la fin du capitalisme, l'échec de la mondialisation. Les économistes expliquent que c'est le grand retour de l'État, et la fin de la puissance américaine.
Avec la surenchère ambiante, il devient difficile de faire le tri dans tout ce qui est dit ou écrit.
Sans nier l'ampleur de cette crise, et sa plus grave conséquence, l'hibernation du crédit, il faut bien maintenant envisager les solutions, et surtout "l'après".
Le capitalisme ne va pas disparaître, et va rester, heureusement, le système dominant de l'économie mondiale. On pourrait même espérer qu'il ressorte de cette crise plus fort, car assaini de certaines pratiques outrancières, que le marché finit toujours par corriger.
Bien que le capitalisme ait plusieurs visages selon que l'on se trouve à New York, Palo Alto, Londres, Paris, Francfort, Bombay, Moscou, Shanghai, Tokyo ou Dubaï, on ne devrait pas selon moi, rentrer dans une sorte d'économie mixte, comme le prône, les "archéosocialistes" qui s'époumonent ces derniers temps.
Second point, les USA devrait rester le "phare" de l'économie mondiale.
Sans abolir, l'Amérique de ses excès et de la gestion pitoyable qui y a été faite de cette crise, c'est outre-Atlantique que l'initiative individuelle est la mieux encouragée et donc que l'économie rebondira via une nouvelle génération d'innovations.
Troisièmement, le retour de "l'État" ou "Des États" ne me parait pas être la solution. Qu'il s'agisse des garanties de dépôts, des tentatives de concertation à 4, 7, 15 ou 20, des sauvetages de banques... difficile de réellement parler de succès.
Les États n'ont pas constitué la solution, mais un problème de plus avec des raisonnement différents, des déclarations intempestives non concertées...
Et rappelons également, que c'est Bill Clinton qui avait donné l'ordre aux banquiers de prêter dès 1995, à des ménages insolvables.
Dernier point, cette crise est certainement l'opportunité d'un rééquilibrage.
Aujourd'hui, le monde occidental n'est plus maître de son destin. Il a davantage besoin de l'hémisphère Sud et des pays émergents qu'ils n'ont besoin de nous.
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