"Ce n'est pas à la Chine de fixer ni mon agenda ni mes rendez-vous".
Amusant, cette réplique du président de la république, car en l'occurrence, pourtant, ca y ressemble grandement.
Devant la menace de Pékin, quant à une éventuelle rencontre entre le chef de l'Etat français et le dalaï-Lama, Nicolas Sarkozy s'est exprimé fermement.
Reste qu'il n'a toutefois pas précisé s'il s'entretiendrait bel et bien avec le leader tibétain.
Mercredi, Kouchner était monté au créneau en convoquant l'ambassadeur de Chine. Avec un effet pour le moins limité, puisque le représentant chinois a tout simplement réitéré sa menace : "Le Tibet, c'est une affaire purement chinoise et le dalaï-lama, c'est quelqu'un qui a une double face, un double langage. (...) Il ne faut pas s'ingérer dans les affaires intérieures d'un pays, en l'occurrence du mien, dans cette affaire."
La réalité, c'est qu'ici, dans la zone Asie, pas un mot sur cette histoire.
Le psychodrame Chinois en France, n'a aucun impact ici en Asie. La réalité géopolitique prend le dessus, et les chinois de parler de la France comme "un pays de second ordre", "un embarras de l'humanité" (!)...
Et bien, il va nous falloir autre chose que quelques déclarations d'intention pour que la France (re)commence à peser d'une manière ou une autre sur l'échiquier international.
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