Difficile de reprocher quoique ce soit à Nicolas Sarkozy quant à son attitude vis-à-vis de Robert Mugabe, l'actuel, très contesté président du Zimbabwe.
"Moi, je ne parlerai pas à M. Mugabe parce que j'ai un jugement très sévère sur ce qu'il a fait, mais on ne peut pas reprocher au président (sud-africain Thabo) Mbeki d'être médiateur et de parler avec les parties" a déclaré le président en exercice du Conseil européen.
L'Afrique du Sud exerce actuellement une médiation très critiquée entre les différentes parties du Zimbabwe.
Après de multiples violences dans son pays, les partisans de Robert Mugabe avaient poussé le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai à se retirer de la course.
Sarkozy poursuit dans la même veine "En tant que président du Conseil, je dois également dire l'horreur qu'ont suscitée les images de violences à la suite du premier tour des élections du mois de mars dernier. (...) L'Europe ne veut pas faire d'ingérence, mais en même temps, l'Europe n'accepte pas un certain nombre d'images et de comportements. Trois millions de Zimbabwéens ne sont plus au Zimbabwe parce qu'ils ne peuvent pas rester chez eux, ce qui est un problème pour toute la région."
Voila au moins un engagement sur lequel, même la gauche devrait être d'accord.
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