Le coup est effectivement rude.
On tentait timidement ces derniers mois de redonner confiance aux français dans le libéralisme que... patatras : tout s'effondre!
Après la crise américaine des subprime, arrive le trou de 4,9 milliards € pour la Société Générale. Conséquence de tout cela, le capitalisme apparait comme un monde déconnecté des réalités, déconsidérant la valeur réelle de l'argent, et désintéressé des malheurs des petites gens.
Qu'il s'agisse des abus personnels d'un flambeur ou de l'effondrement de tout un systéme interne à la générale soutenu tacitement par tout le management, Besancenot et ses camarades n'en demandaient pas tant.
Il n'a jamais été écrit quelque part que la liberté pronaît par le courant libéral excusait la transgression, aux régles. Ceci étant dit, l'heure est à l'auto-critique du côté des libéraux.
La culture du risque doit avoir ses limites, et où sont les valeurs du capitalisme lorsqu'il s'agit de vendre aux plus vulnérables des crédits qui les conduiront fatalement à la catastrophe?
Si l'on veut tenter de réconcilier l'opinion publique avec le libre marché, ce sont des décisions rapides et transparentes qu'il faudra prendre pour rassurer les gens avec la mondialisation.
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