Rosario Dawson est né le 9 mai 1979, à New York. Fruit d'une mére Chanteuse lyrique et d'une père, manoeuvre dans le batiment, elle passe sa jeunesse du côté de Manhattan avec son frère.
Elle suit un parcours scolaire sans histoire et se prédestine à une carrière de Biologiste sous-marine, lorsqu'elle est casté dans la rue par Larry Clark. Celui-ci va proposer à la jeune Rosario,agé de 15 ans, le rôle de Ruby, dans son brulot indépendant "Kids".
Elle rentre dans le milieu par la porte du cinéma la plus en marge des grands circuits mais "Kids" est le déclic. De là, ele va apprendre son métier, son charisme, sa sensualité, ses atouts. Sans être plastiquement belle, elle brûle littéralement le regard des hommes et la pellicule. Spike Lee l'engage en 1998, pour son "He Got Game"; les projets s'enchaînent sans explosion au Box-Office mais avec la satisfaction d'exister réguliérement devant la caméra : "Light It Up", "Down to You", "King of the Jungle", le mythique "Josie and the Pussycats", "Sidewalks of New York", "Trigger Happy"...
La carrière de Rosario prend un nouveau tournant à partir de 2002, où si elle continue sa plongée dans le cinéma indépendant, elle se place dans quelques grosses machines hollywwodiennes, parfois avec succès, "Men in Black II", parfois sans "The Adventures of Pluto Nash".
Mais 2002, est surtout l'année où elle retrouve Spike Lee et donne sa pleine mesure dans la "25éme Heure" aux côtés d'Ed Norton : après avoir déchaîné les hormones males, elle affole enfin les rédacteurs en chef. Suivront "Alexandre" d'Oliver Stone, sa prestation tout simplement hallucinante de "Sin City" et plus recemment "GrindHouse" de Tarentino.
Rosario Dawson peut se revendiquer africaine et noire, antillaise et latino, indienne, irlandaise et bien américaine. Elle a aujourd'hui imposer une patte, une signature, une spécialité : les garces, les pécheresses, les filles politiquement pas correctes, se déhanchant avec jubilation et sortant la langue à la moindre occasion. Allure de tigresse et sourire carnassier, Dawson aime à exprimer d'autres de ses facettes, plus fragile comme dans "Rent", mais elle reste malgré tout liée au personnage salivant de Gail dans "Sin City", une incarnation pure et simple de la pute dominatrice à la langue bien acérée : "My doll's probably going to kick Barbie's ass, steal her clothes and wind up stealing Ken".
Bon choix... tu as vu ce film j'imagine (juste en dessous des photos...) : http://mry.blogs.com/les_instants_emery/2007/05/rosario_dawson_.html
Rédigé par : mry | 10 sep 2007 à 17:50