3 attentats ont été déjoués en Grande-Bretagne; à chaque fois, étaient mis en cause des médecins étrangers.
Voici un vif rappel du défi posé aux sociétés occidentales : se défendre contre les attaques islamistes lancées au nom du Coran, tout en évitant d'incriminer la religion et ses pratiquants.
L'objectif recherchée des djihadistes, serait d'inciter la majorité des musulmans d'Europe à s'exclure de la démocratie et de la modernité.
Ceci étant dit, il nous faut préalablement, accepter de regarder certaines réalités en face.
Qu'on l'admette ou non, l'islam est en guerre.
Depuis 1375 ans pour être précis. Depuis le début de son expansion en 632, à la mort de Mahomet, une expension qui n'a jamais connu de répit.
Si le monde chrétien a aussi pu être violent, il n'a au final jamais réussi qu'à "rechristianiser" l'Espagne, la Sicile et la Crimée.
Cette obsession de la conquête est réguliérement occultée. Les commentaires préfèrent parler du sentiment d'humiliation qui pousserait les radicaux.
Quand le djihad est mentionné, c'est avant tout pour lui trouver des excuses.
Des faiblesses dialectiques qui apparaissent déjà comme des redditions.
voilà ce que l'on ne veut pas entendre : l'amour n'est cité qu'une fois dans le Coran, alors qu'il compte quelque deux cent cinquante versets qui exaltent la guerre sainte.
Cette lecture fondamentaliste qui oeuvre en Grande-Bretagne est le résultat d'une lecture réductrice, et loin de "la religion de paix et de tolérance" pratiquée par la majorité des musulmans installés en Europe.
Aujourd'hui, il existe deux Islams.
Mais deux Islams bien trop éloigné loin de l'autre pour se rencontrer.
Et seuls quelques naïfs peuvent considérer que des théologiens intégristes tels que Tariq Ramadan plaident réellement pour un islam européen.
La seule véritable cohabitation entre Islam repose avant tout sur une nation qui ne céde rien de ses valeurs. Mais la France a-t-elle encore cette autorité ?
Il n'est pas complétement inenvisageable d'imaginer que le pays pourrait connaître durant le prochaîne siécle un processus d'éclatement des communautés.
Si la nation se révélait incapable de faire respecter sa langue, son mode de vie, son peuple, s'il se disloquait à cause d'un État vulnérable à la pression islamiste?
Un enjeu pour la France qui mériterait une prise de conscience... qui tarde à s'exprimer.
"fermeté" et "autorité" sont les mots évoqués par le premier ministre pour préserver notre socle commun, soclé qu'il faudrait d'ailleurs définir. Mais la République ne cède-t-elle pas quand elle permet le port du voile lors des naturalisations en préfecture?
Quant aux solutions proposées ne sont-elles pas un voile de fumée?
Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, explique qu'il faudra maîtriser le français en préalable à tout regroupement familial, mais il ne peut ignorer que les immigrés d'Afrique et du Maghreb ont déjà, généralement, cette pratique de la langue...
La nation est à la croisée de 2 chemins, 2 choix, 2 modèles de société.
Le discours dominant, qui fait l'apologie de la diversité et du respect des différences, pousse à un multiculturalisme qui est une menace pour la cohésion nationale.
L'autre voie, celle pronée actuellement par le gouvernement Sarkozy, consiste à imposer les valeurs non négociables sur lesquelles s'est construit l'Etat-nation.
Actuellement, ces deux options s'entremêlent. Une clarification s'impose.